TAI JI QUAN

Enseignement du style Yang Cheng Man Ching

 

Tai Ji Quan (prononcer taille tchi tchuan)

 

Le mot Tai Ji Quan vient :

 - de Tai ji, principe premier de la vie (Tai Ji étant le nom du dessin où deux           poissons noir et blanc s'entrelacent pour évoquer le couple dynamique du         Yin-Yang)

 - et de Quan : poing, action, mouvement.

 

        Traditionnellement, on distingue deux courants de l'art martial en Chine. Le courant externe qui prit naissance au temple Shaolin associé au personnage de Bodhidharma qui y aurait séjourné vers le début du VIe siècle.

L'autre courant, interne, est relié à la montagne sacrée du Wu-dang (province de Hu-bei), lieu renommé du taoïsme. Ce lieu est associé généralement au personnage de Zhang San-feng qui y séjourna et y vécut entre le XIIe et la fin du XIIIe siècle. On lui attribue la fondation du tai ji quan et "la légende de l'oiseau et du serpent". 

 

        Initialement art du combat au Ve siècle avant J.-C., le tai ji quan prend sa signification vers le XIIe siècle, en relation avec la légende de Zhang San-feng de l'oiseau et du serpent lorsque, dans le mouvement, l'art martial rejoint l'écoute du respire et la sensation du geste dans le ralenti. 

 

        On distingue généralement 5 écoles de tai ji quan :

- l'école Chen, la plus ancienne.

- l'école Yang, fondée par Yang Lu-chan, grand-père de Yang Cheng-fu (fin du    XIXe, début du XXe siècle) qui contribua le plus à la diffusion du tai ji quan      en Chine.

- l'école Wu.

- l'école Hao.

- l'école Sun.

 

 

        Maître CHENG Man-ching (ZHENG Man-qing), un des derniers disciples de Maître YANG Cheng-fu, a contribué à la diffusion du tai ji quan, style yang en Occident. Il est à l'origine de la forme des 37 pas. 

 

       Cette discipline ancestrale taoïste vise à retrouver un bien-être physique, mental et spirituel. Véritable art martial et de santé, sa pratique améliore le tonus musculaire, favorise l'équilibre et la sérénité en profondeur. Il s'agit d'un développement dans l'espace, de mouvements qui se suivent tel un fil qui se dévide de sa bobine de soie, en rondeur, de façon fluide et continue. Le dynamisme se manifeste dans la détente, la douceur et l'enracinement produisant la confiance en soi et la force interne.

 

        Le tai ji quan peut se définir comme une méditation en mouvement, favorisant la stimulation de l'énergie vitale et sa répartition dans tout le corps.

 

 

 

Dans le cadre de l'association ARZ DAO,

il est enseigné le développement

de la Forme style CHENG Man-ching,

éclairée par les applications

qui ouvrent sur la pratique du Tui Shou (poussée des mains) et du Da Lu,

et les marches spécifiques au tai ji quan.